Dépourvu du charisme d’un Alexis Tsipras ou des talents oratoires de son mentor Anthony (« Tony ») Benn, meneur historique de l’aile gauche des travaillistes dans les années 1979 et 1980, M. Corbyn ne présentait a priori aucun danger pour ses collègues et concurrents de l’élite travailliste. Or son style direct et dénué d’effets de manches s’est révélé un atout précieux, marquant sa différence par rapport aux représentants de commerce médiatiquement surentraînés qui peuplent la classe politique britannique.
Alex Nunns, « Jeremy Corbyn, l’homme à abattre », in Le Monde diplomatique, octobre 2015 (extr. La Litera información)